Rentrée Numérique (Chromebooks) – FAQ
Réponses aux questions fréquemment posées
Grâce à la disponibilité d’outils, d’applications et de ressources numériques, les nouvelles technologies permettent aux enseignants de proposer un éventail varié d’activités pédagogiques pertinentes aux élèves. Ces activités enrichissent l’expérience d’apprentissage et créent de nouvelles opportunités. L’intégration du numérique au travers du projet Rentrée Numérique permet de travailler, entre autres, les objectifs suivants :
- motiver les élèves de tous les styles d’apprentissage
- multiplier les interactions en classe et encourager la créativité, la communication, la collaboration, et la pensée critique
- travailler les compétences de citoyenneté numérique
- préparer les élèves aux carrières du 21ème siècle
Le projet Rentrée Numérique s’inscrit dans la dynamique du (http://www.pactedexcellence.be) Pacte pour un Enseignement d’Excellence qui vise en particulier “à enseigner les savoirs et compétences de la société du 21ème siècle et favoriser le plaisir d’apprendre”. L’objectif du projet Rentrée numérique d’EducIT est donc double :
Aider les enseignants à intégrer efficacement le numérique pour enrichir leurs pratiques pédagogiques. Enseigner à l’aide du numérique permet surtout d’entrevoir de nouveaux horizons dans l’enseignement : développement du travail collaboratif, une approche différenciée, la recherche et évaluation critique de sources, l’esprit de synthèse et la capacité à présenter, … tout ce dont le citoyen, que l’école a pour mission de former, a besoin de maîtriser dans sa vie de tous les jours.
Permettre aux jeunes sortant du secondaire d’acquérir un bagage numérique suffisant pour être pleinement acteur du monde en transformation dans lequel ils évoluent et aborder les défis liés aux études supérieures, au milieu du travail et au monde en général où le numérique occupe une place fondamentale et sans cesse croissante.
Le projet Rentrée Numérique n’a pas pour but d’imposer une pratique pédagogique particulière. Il vise à créer les conditions (matérielles, connaissances, ….), permettant aux enseignants de faire progressivement évoluer leurs pratiques en y intégrant une composante numérique quand, et uniquement quand, cela a du sens.
Pour cela, le projet est composé de 3 dimensions
1) Accompagnement pédagogique
Des technopédagogues travaillent avec les directions et les enseignants afin de leur permettre d’intégrer efficacement le numérique pour enrichir leurs pratiques pédagogiques. Les enseignants peuvent, par exemple, proposer du travail collaboratif, une approche différenciée, des projets de recherche et d’évaluation critique de sources, et des activités qui permettent aux élèves de développer un esprit de synthèse et une capacité à présenter les résultats de leur travail.
2) Matériel et connectivité
Le projet Rentrée Numérique propose une formule qui permet de mettre un ordinateur dans les mains de chaque élève. L’école s’assure de son côté que la connexion WiFi et la bande passante sont suffisantes pour permettre aux élèves de profiter de cet outil dans le cadre de leurs travaux à l’école.
3) Plateforme numérique de scénarisation pédagogique et de partage.
Dans le cadre du projet Rentrée Numérique les élèves ont accès à un compte G Suite pour l’éducation créé dans un domaine sécurisé qui appartient à l’école. Dans le cadre de leurs cours, les élèves utilisent les outils de collaboration de cette suite (tels que Classroom, Docs, Sheets, Slides, Gmail, Agenda, et Google Sites) ainsi qu’une multitude d’autres outils et de ressources de tous types en fonction des matières, des objectifs pédagogiques et des préférences des enseignants.
Tous les élèves de 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème secondaire les 1ère, deuxième et 3ème du troisième degré quelle que soit leur orientation (général, technique, professionnel ou artistique) ou le réseau d’enseignement dans lequel ils se trouvent.
L’objectif est d’équiper l’entièreté des élèves du secondaire des écoles de la Province de Hainaut.
La participation au projet Rentrée Numérique est une décision de l’école qui intègre cette approche dans son plan de pilotage après validation par la direction, le pouvoir organisateur mais également par l’équipe éducative. Les modalités du projet ont été présentées aux enseignants qui, après avoir posé l’ensemble de leurs questions, ont été interrogés sur leur volonté de s’y engager ou non. Pour qu’une école puisse rentrer dans le projet, il faut impérativement que plus des deux tiers des enseignants aient confirmé leur souhait de s’investir dans le projet.
L’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques des enseignants est un processus progressif. Dans le cadre du projet, l’ensemble des enseignants qui ont décidé de participer reçoivent un accompagnement de la part d’un technopédagogue. Cet accompagnement leur permet d’expérimenter, chacun à sa matière et selon son rythme, les utilisations du numérique qui sont les plus pertinentes pour atteindre ses objectifs pédagogiques.
Depuis son entrée à l’école, les apprentissages de votre enfant ont été soutenus par l’utilisation de matériel pédagogique, et en particulier de livres et de manuels.
Dans le cadre du projet Rentrée Numérique, l’école a jugé qu’il était pertinent pour les élèves de 4ème, 5ème et 6ème secondaire – compte tenu des possibilités offertes et de l’évolution du monde dans lequel l’école s’inscrit – de compléter ce matériel pédagogique traditionnel par l’utilisation d’un nouvel outil : un petit ordinateur portable.
Chaque élève sera équipé de son propre ordinateur portable qu’il utilisera tout au long de la journée dans le cadre de ses apprentissages et qu’il ramènera à la maison.
Oui. L’objectif du projet est d’utiliser dans chaque situation le matériel le plus approprié pour favoriser les apprentissages.
Le choix entre une version “papier” d’un livre, son équivalent numérique ou l’utilisation d’un autre média pour permettre l’acquisition des compétences est laissé au libre choix de l’enseignant.
On peut imaginer, par exemple, qu’un enseignant en géographie qui avait l’habitude de travailler sur base d’un atlas illustré en version papier préfère utiliser les outils cartographiques en ligne qui lui permettent une souplesse, une précision et une richesse nettement supérieure. Ce choix pourrait également être motivé par le fait que ces outils continueront à être dans la poche de chacun de ses élèves une fois sortis de l’école alors qu’ils n’auront plus un atlas avec eux en permanence.
Ce choix sera bien sûr influencé par la disponibilité ou non de supports numériques adéquats. Tous les éditeurs de manuels scolaires réfléchissent depuis de nombreuses années à la meilleure manière de profiter de l’évolution vers le numérique pour proposer des outils pédagogiques toujours plus riches. Certains n’en sont encore qu’à la mise à disposition en format digital des manuels papier. D’autres au contraire ont créé des versions enrichies de leurs outils qui profitent réellement des possibilités d’interactivité et de la souplesse du numérique (navigation, incorporation de formats vidéo, …).
Ce projet ne peut que contribuer à encourager ces éditeurs à créer des outils pédagogiques encore plus pertinents pour soutenir les apprentissages de vos enfants.
Afin de rencontrer les besoins des élèves, le matériel est choisi par le pourvoir organisateur – selon les procédures idoines après consultation du marché/appel d’offres – en tenant compte d’une série de critères :
Financiers
Le prix d’achat est un facteur clé dans le choix du matériel étant donné les volumes commandés mais ce n’est pas le seul élément financier à prendre en compte :
- les coûts d’installation, d’administration et de maintenance ainsi que les coûts de logiciels doivent être les plus faibles possibles
- doit être finançable sur une période de trois ans sous la forme d’un prêt de matériel aux élèves
- un coût maximal à définir en cas de remplacement nécessaire d’une machine (hors garantie)
Qualitatifs
- nécessité d’un clavier intégré (pas externe) pour faciliter les productions écrites
- résistance suffisante pour une utilisation en milieu scolaire et transport dans le cartable (chocs, résistance à l’humidité) : un matériel “durci”
- écran tactile (nécessaire pour profiter de certains outils disponibles pour l’enseignement)
- séquence de démarrage rapide
- autonomie de la batterie
- permanence : l’accès au contenu scolaire doit être permanent. En cas de non accès à son appareil, l’élève doit être capable d’accéder à son environnement de travail sur un appareil de remplacement
- le prestataire qui fournit le matériel doit garantir une intervention rapide (remplacement, réparation, …) en cas de soucis.
Sécurité
- la machine doit pouvoir être rendue non fonctionnelle à distance en cas de perte ou de vol
- les données personnelles doivent être protégées et ne pas être utilisées à des fins commerciales
- les données ne peuvent en aucun cas être perdues si le matériel venait à être perdu ou défectueux
- l’anti-virus doit être maintenu à jour sans intervention de l’utilisateur
- les accès aux différents contenus doivent pouvoir être réglementés via une interface d’administration gérée par l’école. Idéalement, cette interface doit permettre d’autoriser des accès différents selon les groupes d’âge et les horaires (temps scolaire, temps extra-scolaire.
À ce stade, c’est la technologie Chromebook qui correspond le mieux à ces critères. C’est également cette technologie qui est, au niveau mondial, la plus utilisée dans le contexte scolaire pour la tranche d’âge concernée (environ 60% des appareils).
Le terme Chromebook désigne l’ensemble des ordinateurs portables qui utilisent le système d’exploitation Chrome OS (plutôt que Microsoft Windows, Apple iOS ou Linux). Ces ordinateurs sont produits par toutes les grandes marques de matériel informatique (HP, Dell, Acer, Asus, Lenovo, …) et sont essentiellement utilisés dans le monde scolaire (en 2022, il y avait 50 millions d’utilisateurs d’appareils sous ChromeOS et quelques 170 millions d’utilisateurs (enseignants et étudiants) de la suite Google Workspace For Education).
Il est généralement durci – c’est-à-dire renforcé pour résister aux chocs et à l’humidité, muni d’un écran tactile et dispose d’une large autonomie grâce à la légèreté de son système d’exploitation.
L’ensemble des modèles récents de Chromebook permettent l’installation d’applications semblables à celles disponibles sur les smartphones et tablettes (plateforme Android).
Une bonne façon de protéger le Chromebook et de le distinguer des autres Chromebooks à l’école, est de faire l’achat d’une housse ou d’une coque de protection. L’utilisation d’une souris externe peut être bénéfique pour certains élèves par rapport à l’utilisation du pavé tactile de l’appareil. Des écouteurs peuvent également être utiles. Ces accessoires ne seront pas fournis par l’école.
Le Chromebook est un outil fait pour être utilisé avec une connexion WiFi. C’est pour cette raison que les écoles prennent les mesures nécessaires en vue d’avoir une connectivité suffisante dans les locaux où les élèves sont présents. Certaines applications peuvent néanmoins fonctionner sans accès à Internet. Par exemple, les élèves peuvent continuer à éditer des documents en mode hors-ligne. Ceux-ci seront mis à jour lors de leur prochain accès au WiFi. Il faut noter que les fonctions de collaboration ne peuvent pas être activées en mode hors-ligne.
Les Chromebooks sont en fonction dans le cadre du projet Rentrée Numérique pendant trois ans. Tout au long de leur vie, les Chromebooks se mettent automatiquement à jour avec les dernières fonctionnalités logicielles et de sécurité sans que l’élève ait à faire quoi que ce soit. Google s’engage à prendre en charge les mises à jour des Chromebook pendant cinq ans à compter de la date de mise sur le marché du modèle concerné.
Le coût d’un Chromebook (année scolaire 2024-2025), qui inclut un contrat de maintenance et de service, s’élève :
– à l’achat, à un montant de 114,67 €
– à la location, sur 1 année, à un montant de 80 € (20 € par trimestre) + 34,67 € de garantie
La Province de Hainaut achète les machines au prix de 274,67 €.
Afin de pouvoir réaliser le projet Rentrée Numérique, le modèle de financement prévu est le suivant :
- 160 € → Contribution externe ( CFWB + Province de Hainaut).
- 34,67 € → Garantie pour la location de la machine.
- 80 € → Frais de location sur une année → à payer par le parent (20 € par trimestre).
Une partie du budget payé par les parents pour le prêt/location sera compensée par la réduction ou l’élimination de toute une série d’autres coûts : les photocopies, la calculatrice, l’atlas, le tableau de Mendeleev, les dictionnaires en tous genres…
L’expérience de pays qui ont mis en place de telles politiques depuis de nombreuses années tend à montrer que les économies réalisées finissent par dépasser le coût du Chromebook, contribuant en réalité à la réduction des frais scolaires pour les familles voir l’exemple de l’état du Maine aux Etats-Unis.
Le contrat de location du Chromebook inclut des garanties complémentaires qui vous protègent en cas de défectuosité ou de dommage accidentel. Les frais y afférents sont inclus dans le prix de location.
En cas de défectuosité du matériel
Une extension de garantie pour les 3 années de la location du Chromebook par l’élève est comprise dans le contrat. En cas de problème, l’élève peut ramener le Chromebook à la personne désignée en son sein par l’école. Cette personne introduira une demande en ligne en vue de la prise en charge du matériel. Afin de garantir la continuité des apprentissages, l’élève recevra, dans la mesure du possible, un Chromebook de remplacement le temps que durera la réparation. Une fois son Chromebook réparé, l’élève pourra aller le récupérer au même endroit dans l’école.
En cas de dommage accidentel
Une garantie dommage accidentel a été souscrite par l’école. Concrètement, cela signifie qu’en cas de projections de liquide, de chutes, de surtensions, de dégâts involontaires, de chocs ou autres collisions…. un montant forfaitaire sera facturé aux parents pour la réparation. Ce montant varie selon les marchés publics : il est de 59 € pour les Chromebooks Lenovo avec une étiquette PH-21 et PH-22, 69,99 € pour les Chromebooks Lenovo étiquetés PH-23, et 50 € pour les Asus PH-24. Ces montants sont TVAC et sont valables tout au long des 3 années de garantie étendue. Ces montants couvrent, outre la réparation, également le traitement administratif, la récupération du matériel à l’école et la livraison du matériel réparé à l’école. La procédure est similaire à celle en place pour le matériel défectueux.
En cas de perte ou de vol, il est important d’en aviser immédiatement l’école.
Puisque les Chromebooks sont inscrits dans la plateforme Google Workplace pour l’éducation gérée par l’école, elle peut, à distance, bloquer un Chromebook perdu ou volé le rendant totalement inutilisable (et sans valeur) pour quiconque y aurait accès.
Un financement est prévu par la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’offrir un soutien aux familles qui ont des besoins particuliers. Notre objectif est que chaque élève puisse participer pleinement au projet Rentrée Numérique.
Si vous estimez être dans les conditions pour pouvoir obtenir une aide complémentaire du Fonds de solidarité, vous êtes invités à remplir le formulaire disponible en ligne. En cas de difficultés pour compléter et imprimer le formulaire personnalisé, vous pouvez demander la version papier individualisée à l’établissement scolaire. Celui-ci vous mettra en relation avec le centre PMS attaché à l’école. Une rencontre sera organisée afin d’analyser avec vous votre situation familiale et financière et un avis sera remis à la direction de l’école pour décision. Si vous êtes considérés comme éligible, le document complété et signé par les différents intervenants doit être communiqué au référent numérique de l’établissement et par mail à . Vous pouvez retrouver l’explication de toutes ces étapes dans cette vidéo.
Pour toute information complémentaire relative à une demande d’aide du Fonds de solidarité, vous pouvez vous adresser à la Direction ou son délégué.
Cette question doit être discutée avec l’école, mais, a priori, seules les machines d’élèves gérées par l’école sont autorisées à se connecter au réseau pédagogique sécurisé de l’école.
Trois éléments doivent être pris en compte pour y répondre :
1) Le respect d’exigences matérielle minimum :
L’élève qui souhaiterait utiliser son propre matériel devrait faire la preuve que celui-ci rencontre bien les exigences matérielles minimum permettant son utilisation dans un contexte scolaire :
- Durée de vie de la batterie de minimum 8 heures (pas possible d’avoir des câbles qui traversent la classe en tous sens)
- Niveau de bruit
- Compatibilité Wi-Fi homogène
- Vitesse, mémoire vive (RAM) et mémoire de stockage suffisants
- Logiciel de sécurité en permanence à jour (antivirus, filtres évitant l’accès à des contenus inappropriés, … )
- Présence d’un clavier
Il va de soi que le métier de l’enseignant n’est pas de faire le support technique d’un parc de matériel hétérogène. Les temps morts dus à des anomalies provenant d’appareils non testés risqueraient de se répercuter sur la qualité des apprentissages.
Par ailleurs, les acteurs présents au sein de l’école sont formés pour offrir un support pour le matériel prêté par l’école, pas pour intervenir sur d’autres types de machines (PC, Mac).
2) La sécurité de l’élève
Par ailleurs, le matériel prêté est enregistré au sein d’une plateforme de gestion qui permet à l’école de définir à quelles ressources les élèves peuvent avoir accès selon leur âge et l’heure de la journée. Nous ne souhaitons pas que les élèves aient accès à des contenus inappropriés (pornographie, …). Il n’est pas non plus certain que nous souhaitions que l’ensemble des élèves puissent avoir accès aux applications de chat durant les heures scolaires (bavardage digital). La gestion de classe peut en effet devenir très compliquée si les élèves, lorsqu’ils sont supposés travailler sur des productions ou des recherches, sont en réalité en train de chatter.
Cette limitation des accès aux applications et contenus choisis pour les élèves en salle de classe ne peut pas se faire de la même manière pour le matériel propre de l’élève. Par exemple, les logiciels installés en local et contenus téléchargés ne sont pas contrôlables par l’école sur le matériel qui serait apporté par l’élève alors qu’ils seront strictement contrôlés sur le matériel prêté par l’école. Les parents devront être conscients de cette contrainte et les élèves devront assumer les conséquences d’un mauvais usage éventuel.
3) Garantie en cas de d’appareil défectueux ou de dommages
Afin de garantir la continuité des apprentissages, l’école a négocié avec son prestataire un contrat de maintenance permettant le remplacement immédiat de tout matériel prêté défaillant (réserve à l’école et remplacement dans les 48 heures) .
Par ailleurs, l’école a prévu, pour le matériel qu’elle prête aux élèves, une garantie de coût maximum de réparation de € XX TVAC par incident en cas de dommage accidentel (couvrant le traitement administratif, la récupération du matériel à l’école, la réparation, le Chromebook de remplacement et la livraison du matériel réparé à l’école).
L’élève qui utiliserait son matériel propre dans le contexte scolaire ne serait pas couvert par ces garanties.
Chaque enseignant choisit les applications numériques les plus adéquates pour enrichir ses pratiques pédagogiques en fonction de la matière sur laquelle il travaille, ses affinités personnelles…
Afin que l’expérience de l’élève soit cohérente au travers des différents cours qu’il suit, un ensemble d’outils de base est proposé à l’ensemble des enseignants : Google Workspace pour l’éducation.
Cette suite d’outils de productivité, de communication et de collaboration est disponible gratuitement pour les écoles. Les outils intégrés permettent aux élèves et aux enseignants de créer différents types de documents en ligne, de collaborer en temps réel, et sauvegarder leurs productions, ainsi que tout autre fichier, dans un espace sécurisé de stockage illimité dans le cloud.
Mais les outils utilisés dépassent très largement le cadre de la plateforme Google Workspace. Une multitude d’outils et de ressources de tous types sont ainsi proposés en fonction des matières, des objectifs pédagogiques et des préférences des enseignants.
Voici, purement à titre d’illustration, quelques-uns des outils et ressources qui font partie de cette très large palette :
Dans le cadre du projet Rentrée Numérique, les membres du personnel et les élèves de l’école ont accès à un compte Google Workspace pour l’éducation créé dans un domaine qui appartient à l’école. Dans le cadre de leurs cours, les élèves peuvent utiliser ces outils de productivité et de collaboration.
Les services principaux de Google Workspace pour l’éducation sont au cœur de la solution pédagogique proposée aux établissements par Google. Il s’agit des services Agenda, Classroom, Contacts, Drive, Docs, Forms, Groupes, Sheets, Sites, Slides et Meet.
Ces services principaux sont régis par le contrat d’utilisation avec Google. Ces services principaux ne diffusent aucune publicité et n’utilisent pas les informations qu’ils contiennent à des fins publicitaires.
Plus de 50 millions d’élèves, d’enseignants et d’administrateurs dans presque tous les pays du monde utilisent Google Workspace pour l’éducation pour apprendre et collaborer plus efficacement. Les détails des engagements pris par Google pour protéger la vie privée et la sécurité de tous leurs utilisateurs, y compris les élèves, sont disponibles ici : https://edu.google.com/intl/fr_be/training-support/privacy-security/.
Les services complémentaires de Google sont des services qui s’adressent au grand public et peuvent éventuellement être utilisés à des fins éducatives par des comptes Google Workspace for Education (après accord de l’administrateur de domaine de l’établissement).
Les services complémentaires de Google ne sont pas régis par l’accord de confidentialité pour les données des élèves (Student Privacy Pledge) ni par le contrat Google Workspace. Par conséquent, Google peut être amené à utiliser les informations contenues dans ces services complémentaires autrement que celles des services principaux de Google Workspace. Par exemple, les services complémentaires peuvent diffuser des annonces, mais les informations personnelles (ni aucune autre information associée à un compte Google) de l’utilisateur n’est exploité par Google dans le but de diffuser des annonces ciblées.
Chaque école décide si ces services complémentaires tels que YouTube, Google Maps, Google Earth, par exemple, peuvent être utilisés par les enseignants.
Dans le cadre du projet Rentrée Numérique, seuls les membres du personnel et les élèves de l’école auront accès à un compte Google Workspace pour l’éducation créé dans un domaine qui appartient à l’école.
En tant que parent d’un élève qui participe au projet Rentrée Numérique, vous avez la possibilité de recevoir par e-mail des résumés des activités pédagogiques menées par l’entremise de Google Classroom. Vous pouvez choisir la fréquence des e-mails (quotidienne ou hebdomadaire) et vous pouvez vous désabonner des e-mails de Classroom à tout moment.
Les e-mails récapitulatifs contiennent les informations suivantes :
- Devoirs manquants : devoirs en retard à l’heure où l’e-mail est envoyé.
- Devoirs prévus : devoirs à rendre le jour même et le lendemain (pour les e-mails quotidiens) ou devoirs à rendre au cours de la semaine à venir (pour les e-mails hebdomadaires).
- Activités de cours : annonces, devoirs et questions récemment affichées par les enseignants dans Google Classroom.
On parle d’addiction lorsque le jeune fait un usage abusif des écrans, basée sur une envie répétée et irrépressible de les consommer qui devient problématique en rejaillissant sur sa scolarité, ses relations aux autres voir son sommeil.
L’ensemble des acteurs impliqué dans ce projet sont bien conscients qu’il s’agit d’un problème chez certains jeunes et souhaitent que l’usage du numérique dans un contexte éducatif puisse au contraire aider les jeunes à apprendre à faire des outils numérique (Smartphone, tablette, ordinateur, PlayStation, …) un usage raisonné et positif.
Car comme le dit le psychopédagogue Bruno Humbeeck : ce n’est pas l’écran qui est nocif mais l’usage qu’on en fait.
Dans le cadre de l’utilisation du Chromebook au sein de l’école, il n’est pas question d’encourager un usage du numérique … pour le numérique, mais uniquement quand cet outil apporte une réelle plus-value pédagogique. Mais surtout, les compétences développée dans ce contexte (la collaboration entre pairs, la recherche et l’analyse critique de données, la créativité, …) vont dans le sens opposé aux comportements addictifs de coupure avec les autres et le monde réel, ou de passivité.
Si des problèmes liés à l’utilisation du Chromebook en dehors des heures scolaires devaient être rencontré par les parents, ceux-ci sont encouragés à en parler aux enseignants. Différentes solutions existent pour encadrer cet usage extra-scolaire (comme la limitation des sites accessibles) pour les élèves qui en auraient besoin.
Dans la mesure du possible, l’école fait toujours de son mieux pour garantir la sécurité de l’expérience en ligne des élèves. Lorsqu’un élève ouvre une session sur le Chromebook avec son identifiant Google Workspace pour l’éducation fourni par l’école, le Chromebook passe par le filtre Web du réseau de l’école. Cela se produit que le Chromebook navigue le Web à l’école, à la maison, ou hors campus. En raison des paramètres de sécurité intégrés à l’appareil, le Chromebook doit d’abord acheminer sa connexion Internet via les paramètres de sécurité de l’école avant qu’un site Web ou qu’une ressource en ligne puisse être accessible.
Donc, si votre enfant utilise le Chromebook avec son identifiant « @eduhainaut.be » à l’école, à la maison, dans une bibliothèque publique, ou ailleurs, il utilisera toujours le système de filtrage Web de l’école avant de pouvoir consulter ou accéder au contenu Web. Les filtres Web de l’école sont programmés pour bloquer autant que possible le contenu inapproprié.
Oui. À partir du moment où l’élève ouvre une session sur le Chromebook avec son compte Google Workspace pour l’éducation de l’école, les administrateurs peuvent consulter des informations au sujet des sites sur lesquels les élèves naviguent et peuvent identifier à quel moment ces visites sont effectuées.
Non. Aucune annonce n’est diffusée dans les services principaux de Google Workspace pour l’éducation. Cependant, les services complémentaires de Google (YouTube, Maps, etc.) peuvent afficher des annonces selon les modalités de l’Avis de confidentialité de Google Workspace.
Lorsque Google Wokspace est utilisé dans des établissements du primaire ou du secondaire, Google n’exploite pas les informations personnelles (ni aucune autre information associée à un compte Google) des utilisateurs dans le but de diffuser des annonces ciblées.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le tableau synthèse ci-dessous qui provient du site de Google :
Les différents éléments de sécurité des Chromebooks protègent les utilisateurs contre les virus et les logiciels malveillants. Aucun logiciel antivirus n’est nécessaire. Les Chromebooks intègrent une protection antivirus et antimalware intégrée, avec plusieurs couches de sécurité :
- Système de mise à jour automatique : la protection antivirus reste automatiquement à jour, permettant ainsi d’exécuter la version la plus récente et la plus sécurisée. Chrome gère les mises à jour automatiquement, silencieusement en arrière-plan.
- Sandbox : chaque page Web et chaque application s’exécute dans un environnement restreint de « sandbox ». Si un onglet devient infecté, les autres onglets, applications et autres éléments du Chromebook ne peuvent pas être infectés.
- Cryptage des données : toutes les données sont cryptées pour chaque compte, ce qui signifie que l’utilisateur doit être connecté pour accéder aux données et qu’aucune autre personne ne peut accéder aux données d’un autre compte.
Les applications Google Workspace respectent pleinement le règlement général sur la protection des données (RGPD) dans le cadre de son service Google Workspace pour l’éducation. Pour plus d’informations, reportez-vous à leur site Web RGPD. De façon générale, les technopédagogues qui accompagnent les enseignants sensibilisent les enseignants à choisir des applications qui respectent également cette réglementation européenne.
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